« J’ai dépensé près de… » : Christophe Beaugrand annonce le prix qu’il a dû payer pour devenir papa à 48 ans

Devenu papa à 48 ans après un long parcours de gestation pour autrui (GPA), Christophe Beaugrand lève le voile sur les réalités souvent méconnues de cette démarche. Invité sur RMC, il s’est livré sans détour sur les sacrifices personnels, financiers et les convictions qui ont jalonné son chemin vers la paternité.

L’animateur de Secret Story, aujourd’hui père d’un petit garçon né aux États-Unis, partage cette expérience dans son livre Fils à papa(s). Entre incompréhensions et jugements, il cherche avant tout à expliquer le processus et à faire la différence entre les pratiques respectueuses et les dérives qui entachent parfois l’image de la GPA en France.

« Plusieurs personnes m’ont dit que c’était courageux, d’autres que c’était fou »

Lors de son passage dans l’émission Les Grandes Gueules sur RMC, Christophe Beaugrand n’a pas caché l’ambivalence des réactions qu’il a reçues face à son projet parental. « Plusieurs personnes m’ont dit que c’était courageux, d’autres que c’était fou », confie-t-il. Ce sont justement ces jugements, parfois contradictoires, qui l’ont incité à écrire Fils à papa(s), un livre témoignage destiné à éclairer un sujet encore largement tabou dans l’Hexagone. De fait, la gestation pour autrui divise toujours. Soucieux d’apporter sa pierre au débat, l’animateur dénonce d’une part les dérives et filières clandestines qui exploitent la détresse des couples. Mais il insiste aussi sur l’existence de pratiques éthiques.

Il y a des choses scandaleuses dans le domaine de la GPA, je suis le premier à les dénoncer.

Pour lui, il est essentiel de distinguer les pratiques encadrées, respectueuses du droit des femmes et de l’enfant, de celles qui relèvent du trafic ou de l’abus. C’est donc aux États-Unis, où la législation permet un cadre rigoureux et transparent, que Christophe Beaugrand et son mari se sont tournés.

Il existe des agences qui garantissent un accompagnement respectueux du droit, de la femme et de l’enfant. La mère porteuse n’a aucun lien génétique avec le bébé, les ovocytes proviennent d’une autre donneuse.

Cette précision est capitale à ses yeux, tant la confusion règne souvent sur le déroulement d’une GPA. Le processus médical est encadré à chaque étape, du choix de la donneuse à l’accompagnement psychologique de la mère porteuse, pour garantir le respect de chacun.

Christophe Beaugrand, un chemin médicalement encadré et financièrement lourd

Cependant, ce parcours a un coût considérable. Christophe Beaugrand révèle avoir déboursé entre 100 000 et 130 000 euros pour réaliser ce rêve de paternité. « Un accouchement dans une clinique américaine peut coûter jusqu’à 20 000 dollars », explique-t-il. Si cette somme impressionne, il tient à rappeler que beaucoup de couples sont prêts à tout pour fonder une famille. « Des couples m’ont confié avoir vendu leur appartement pour pouvoir devenir parents. Quand on veut fonder une famille, on peut déplacer des montagnes », affirme-t-il, refusant de résumer la GPA à un simple privilège réservé aux plus fortunés. En parallèle de ce témoignage personnel bouleversant, Christophe Beaugrand fait son grand retour sur le petit écran.

De fait, il reprend les commandes de Secret Story sur TFX, une émission emblématique qu’il a longtemps incarnée. Après plusieurs années d’absence, le programme fait peau neuve avec une mécanique de jeu modernisée, de nouveaux secrets inédits et une maison complètement repensée pour séduire une nouvelle génération de téléspectateurs. Toujours fidèle à son style complice et dynamique, l’animateur promet une saison riche en surprises et en rebondissements. Ce retour très attendu par les fans de la première heure marque une nouvelle étape dans la carrière de Christophe Beaugrand, qui jongle désormais entre sa vie de père comblé et celle d’animateur vedette.