1. Accueil
  2. Actualités

Décès d’Agathe Hilairet : les enquêteurs écartent d’hors et déjà une piste

par Lilou

Décès d’Agathe Hilairet : les enquêteurs écartent d’hors et déjà une piste
Crédit photo : ©Instagram

Le corps d’Agathe Hilairet a été retrouvé un mois après sa disparition, et une hypothèse majeure est désormais exclue par les autorités.

Le 10 avril dernier, Agathe Hilairet disparaissait alors qu’elle faisait son jogging dans la campagne de Vivonne, dans la Vienne. Un mois plus tard, l’enquête avance enfin : une des pistes majeures vient d’être écartée par les autorités, recentrant l’attention sur d’autres scénarios plus préoccupants.

La découverte de son corps le 4 mai, par un promeneur, dans une zone pourtant éloignée des premières recherches, a brutalement ravivé la douleur de ses proches et relancé les investigations. Mais l’autopsie, réalisée dans la foulée, n’a pas encore permis de comprendre ce qui s’est réellement passé. Le mystère reste entier, même si les enquêteurs écartent déjà certaines hypothèses.

La disparition inquiétante d’Agathe Hilairet, une découverte qui bouleverse

Le 10 avril au matin, Agathe Hilairet quitte son domicile pour son footing habituel. Cette course, comme tant d’autres avant elle, ne laisse rien présager d’anormal. Pourtant, elle ne rentre jamais chez elle. Très vite, les autorités déclenchent des recherches à grande échelle. Gendarmes, drones, maîtres-chiens, volontaires : tous se mobilisent. Mais les heures passent, puis les jours, sans résultat. La campagne de Vivonne est minutieusement ratissée, mais aucune trace de la jeune femme de 28 ans. L’inquiétude s’installe, puis l’angoisse. Il faudra attendre près d’un mois pour que l’affaire prenne un tournant décisif. Le 4 mai, un promeneur découvre fortuitement un corps dans une zone boisée isolée, hors du périmètre initialement exploré. Il s’agit d’Agathe Hilairet.

Rapidement après la découverte du corps, une autopsie est réalisée. Les enquêteurs espèrent obtenir des éléments déterminants. Mais les résultats sont décevants : aucune blessure apparente, aucune trace de coups ou de balles, et surtout, un état de décomposition avancé qui empêche toute certitude immédiate. Les médecins légistes ne peuvent, pour l’heure, trancher sur les causes exactes du décès. Des examens complémentaires ont donc été ordonnés. Les spécialistes évoquent désormais des analyses anatomo-pathologiques, plus poussées. Ces procédures, longues et complexes, peuvent s’étendre sur plusieurs semaines. Le corps d’Agathe Hilairet ayant probablement été exposé aux éléments pendant plus de vingt jours, les indices exploitables se font rares.

Une piste définitivement écartée : pas de départ volontaire

Jusqu’à récemment, toutes les hypothèses restaient ouvertes. Fugue, accident, geste désespéré ou agression : les enquêteurs n’écartaient aucune possibilité. Mais une certitude commence à émerger, selon Patrick Chilliard, lieutenant-colonel et ancien expert à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Dans les colonnes de La Dépêche, il affirme clairement : « On peut écarter la thèse d’un départ volontaire ». Cette déclaration vient confirmer ce que certains redoutaient déjà : Agathe Hilairet ne serait pas partie de son plein gré. Cette avancée majeure recentre les investigations vers des pistes plus graves. L’hypothèse d’un accident ou d’une rencontre malheureuse prend davantage de poids. Même si, pour l’instant, les preuves manquent.

Les enquêteurs réévaluent les témoignages, les déplacements, les données téléphoniques. Pour les proches de la jeune femme, cette exclusion ne suffit pas. Depuis un mois, ils vivent dans l’angoisse, dans l’attente de nouvelles, de vérité. Très appréciée, sportive et souriante, Agathe Hilairet laisse derrière elle une communauté en deuil et une famille brisée par l’incertitude. « Ce qu’on veut maintenant, c’est comprendre », confie un proche sous couvert d’anonymat. L’attente des résultats scientifiques devient une épreuve supplémentaire. Face à cette pression, les enquêteurs poursuivent leur travail dans l’ombre. Ils recoupent les indices, s’interrogent sur les incohérences, et attendent surtout les retours des analyses. En l’absence de preuve directe, chaque élément compte. Une chose est sûre : Agathe n’est pas partie volontairement.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
OSZAR »