En mars 2025, une polémique retentissante a éclaté après la publication d’une affiche par La France insoumise. Cette affiche représentait Cyril Hanouna, célèbre animateur d’origine juive tunisienne (qui a récemment annoncé la fin de son émission culte), sous des traits qui rappelaient fortement l’iconographie antisémite des années 1930. Destinée à promouvoir une marche contre le racisme et l’extrême droite, l’initiative a rapidement été détournée de son objectif initial par l’indignation générale.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnalités politiques et observateurs ont dénoncé une reprise des codes visuels utilisés par la propagande antisémite de l’Allemagne nazie. Face à l’ampleur de la polémique, LFI a retiré l’affiche de ses réseaux sociaux. Plusieurs responsables du mouvement ont reconnu une « erreur » ou une « maladresse ». Ils ont également rapidement précisé que l’image avait été générée par une intelligence artificielle. Pourtant, les critiques n’ont pas cessé et l’affaire a pris une tournure judiciaire.
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Carticature de Cyril Hanouna : une affaire judiciaire et politique
Cyril Hanouna (qui serait en couple avec la fille de Brigitte Macron) a saisi la justice pour atteinte à son « droit à l’image ». Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné La France insoumise à lui verser 3 500 euros de dommages et intérêts. Il a également été interdit de reproduire l’affiche sur tout support. Une procédure pénale pourrait par ailleurs être engagée. Cette procédure permettra de déterminer si la caricature visait spécifiquement Hanouna en raison de son appartenance à la communauté juive, ou si elle relevait d’une critique politique classique, une distinction particulièrement délicate à établir en droit.
La réaction de Jean-Luc Mélenchon a également nourri la controverse. Refusant de reconnaître le caractère antisémite de l’affiche, il a répondu avec véhémence aux journalistes qui l’interrogeaient sur le sujet. Cette attitude a contribué à maintenir la tension autour de l’affaire. Certains cadres de LFI ont tout de même tenté d’apaiser les critiques en évoquant une simple maladresse.
Une vague d’indignation politique
Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) a exprimé sa « vive indignation » face à cette représentation jugée « inadmissible » de Cyril Hanouna. Plusieurs parlementaires ont également réagi avec fermeté, appelant à des sanctions. Le Premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure, a dénoncé l’affiche sur BFM TV en soulignant qu’« on ne peut pas, à gauche, jouer avec les codes de l’antisémitisme ». Il a également fustigé le refus de LFI de présenter des excuses publiques après avoir retiré l’affiche.
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Dans l’émission Complément d’Enquête du 24 avril, Mathilde Panot est revenue sur la polémique. Elle a reconnu une « erreur » et affirmé que des mesures avaient été prises pour éviter qu’une telle situation se reproduise. Toutefois, interrogée sur le processus de validation de l’affiche et sur l’éventuelle implication de Jean-Luc Mélenchon, elle a refusé de répondre, répétant face au journaliste Tristan Waleckx. Ce refus de transparence a été largement critiqué, renforçant les interrogations autour de la gestion de cette affaire par LFI.